Petits espaces

Je vous partage aujourd’hui une version française d’un article que j’aurais aimé écrire moi-même car il reflète parfaitement ma pensée au sujet de la raison d’être de ce blogue. Je le reproduit ici avec la permission de l’auteur, Manuel Moreale, un blogueur habitant l’Italie.

“Plus je navigue sur le web, plus je suis convaincu que nous devrions tous chérir nos petits coins du web. Mon site est précieux. Précieux pour moi. Il m’appartient, et j’en fais ce que je veux. Je peux le construire, le détruire, le modeler, le laisser se détériorer. Je peux le changer ou le laisser tel quel. Je peux le rendre très actif ou le laisser en sommeil. Je peux le rendre accueillant ou hostile. Toutes ces décisions m’appartiennent, et personne ne peut venir ici pour me dire ce que je devrais en faire. Les seules règles de modération sont celles dictées par mes principes moraux, et j’assume la responsabilité de mes paroles. Mon nom y figure, mon visage y figure. J’écris et dis ce que je veux écrire et dire à ce moment précis, en fonction de la personne que je suis et des choses auxquelles je crois, et personne ne peut m’obliger à faire autrement. Il y a quelque chose d’incroyablement libérateur dans tout cela.

Ce site est là, accessible aux quelque 5,5 milliards de personnes disposant d’une connexion Internet — sauf si je suis banni quelque part, je suppose. Cela est à la fois effrayant et excitant. Parce que cela signifie qu’il y a 5,5 milliards de potentielles interactions humaines aléatoires qui peuvent se produire. Ce sont autant d’opportunités de grandir, d’apprendre, de découvrir, de partager. Parce que pour moi, tout l’intérêt du web est de connecter. Il s’agit d’expression personnelle, de créativité, de partage ouvert. Il s’agit de respecter les autres, d’écouter, de réfléchir à ce que disent les autres. Et toutes ces choses, je crois qu’elles sont mieux réalisées dans un espace que je contrôle, plutôt que sur une plateforme de réseau social sans âme où mon contenu n’est pas différent de celui de tout le monde.

Des années de réseaux sociaux nous ont convaincus que des timelines déroulantes, une boîte de commentaires avec une limite de caractères et un bouton “j’aime” sont les outils nécessaires pour se connecter les uns aux autres. Quel mensonge.” — Manuel Moreale

Traduit avec ChatGPT.

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