Au sujet de l’Ukraine

Je pense souvent à la guerre en Ukraine. Je parcours les nouvelles au sujet de cette guerre presqu’à tous les jours, parfois plusieurs fois par jours, selon les événements rapportés.

J’ai la rage au cœur.

La libération de l’Ukraine, selon l’armée russe.

Je m’informe car la guerre m’a toujours fasciné. Les stratégies militaires, les armées qui s’affrontent, les équipements utilisés, mais la mort aussi me fascinent. C’est un peu morbide, je l’avoue. Je m’informe aussi car les guerres façonnent notre monde. Ça m’aide à comprendre comment les conflits naissent et se terminent.

Je m’informe via la section dédiée à la guerre sur le site de la BBC, via le site du Kiev Independent et plusieurs canaux sur Telegram. Ce n’est pas toujours beau à voir. Depuis février 2022, j’ai vu des gens en pleur, des humains blessés, des morts, des décapités par la violence sans borne. J’ai vu des territoires dévastés, gris, noirs, rougeâtres. J’ai vu des meurtres, des suicides, des soldats abandonnés par leurs frères d’armes, des pillages.

J’ai vu de quoi l’humain est capable. Et ça dégoûte, ça me dégoûte. Et ça me fait réfléchir avec une perspective différente quand je regarde ce qui se passe ailleurs, comme au sud de notre frontière. Il ne faut jamais sous-estimer ce qui est possible. Jamais. Et surtout, il ne faut pas se taire. Jamais. Il faut nommer. Il faut se souvenir. Ne jamais oublier.

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