“Je pense que toute l’idée de l’intelligence artificielle est assez fallacieuse. En remontant au test de Turing, l’interprétation habituelle est que si vous ne pouvez pas distinguer une personne d’un ordinateur, vous ne pouvez pas attribuer un statut existentiel différent à l’un ou à l’autre.
La manière dont cela est interprété par la communauté de l’intelligence artificielle est que cela doit signifier que l’ordinateur est devenu intelligent. Cependant, il existe une interprétation tout aussi valide : soit l’une, soit les deux personnes (le sujet expérimental et/ou le scientifique observateur) sont devenues moins intelligentes.
C’est une observation cruciale lorsque l’on considère ce qui se passe lorsque les gens utilisent des programmes d’agents intelligents. Ils se limitent eux-mêmes. Ils limitent leurs modes de vie. Ils limitent leur production créative. Ils restreignent leur réflexion aux modèles que l’agent est capable de concevoir d’eux. Sinon, l’agent ne fonctionne pas. La notion d’agent intelligent artificiel est extrêmement dangereuse, car elle pourrait insidieusement homogénéiser notre culture et abêtir les gens d’une manière regrettable.” — Jaron Lanier
Ce texte remonte à 1995, bien avant ChatGPT et bien avant l’internet d’aujourd’hui. Fascinant et troublant à la fois.
DeepSeek collecte et stocke une quantité substantielle de données utilisateurs sur des serveurs situés en Chine. Cette pratique soulève des inquiétudes quant à la possibilité que ces informations soient accessibles au gouvernement chinois, compte tenu des lois locales sur la cybersécurité qui obligent les entreprises à partager des données avec les autorités sur demande (nypost.com). De plus, des analyses ont révélé que DeepSeek applique une censure sur certains sujets sensibles pour le gouvernement chinois.
Je vous partage aujourd’hui une version française d’un article que j’aurais aimé écrire moi-même car il reflète parfaitement ma pensée au sujet de la raison d’être de ce blogue. Je le reproduit ici avec la permission de l’auteur, Manuel Moreale, un blogueur habitant l’Italie.
“Plus je navigue sur le web, plus je suis convaincu que nous devrions tous chérir nos petits coins du web. Mon site est précieux. Précieux pour moi.
Pour ceux qui veulent lire mon blogue via un courriel, j’ai une solution gratuite pour vous. Le site suivant vous permet de recevoir un courriel lorsqu’un nouveau billet sera publié. Feedrabbit vous permet de suivre des sites compatibles RSS comme mon blogue. https://feedrabbit.com/ Sur la page principale, vous devez entrer l’adresse complète de mon blogue et cliquez le bouton “discover”. Ensuite, vous serez présenté avec la liste des files RSS disponibles.
Quand je retourne sur Facebook, 2 fois par an1, et que je vois passer quelques posts de mes amis, ça me rend triste. En étant si absent de Facebook, je me trouve à avoir raté une partie de leur vie. Ce sont mes amis et ils sont importants pour moi, je m’intéresse à eux, à ce qu’ils sont et ce qu’ils deviennent. C’est peut-être ce qui me rend le plus triste de ne pas être sur Facebook car je ne peux être témoins de tout ça.
““We believe fundamentally that big tech does have too much power,” — Le vice president américain, JD Vance.
On entend souvent des politiciens ou des représentants d’organismes de réglementation affirmer que des entreprises technologiques comme Meta ou Google détiennent trop de pouvoirs. Je ne conteste pas cette affirmation. Réglementer ces géants est une nécessité, mais cela ne devrait pas être la seule approche pour rétablir un équilibre.
Je fais partie de ceux qui croient que nous sommes collectivement responsables du pouvoir que ces entreprises exercent.
Hier à l’émission “Tout le monde en parle”, la documentariste ukrainienne Oksana Karpovych est venue parler de son documentaire “Interceptés” (lien vers l’entrevue, lien vers la fiche IMDB). En gros, ce sont des extraits de conversations téléphoniques entre des soldats russes au front en Ukraine qui discutent avec leurs mères sur fond d’image de destruction. Ces conversations ont été interceptées par le renseignement ukrainien et rendues publiques depuis le début de l’invasion russe en février 2022.
Suivant mon podcast ce matin, je suis allé bruncher avec mon amoureuse dans un resto tout près de chez nous, au bout de la rue comme on dit, au resto “La Germaine” (site web). Situé au coin de Rachel et de la rue St-Germain1, il offre non seulement une ambience décontractée mais des assiettes copieuses et savoureuses. En prime: du vrai sirop d’érable, même pas besoin de le demander! Attendez-vous à beaucoup de produits maisons, du bacon aux confitures.
Ce matin j’ai eu le plaisir de participer au podcast de mon ami Mathieu Hautot (son site web), un createur prolifique de la région de Québec. Plusieurs sujets ont été abordés, dont les dernières rumeurs entourant Apple, les logiciels de retouche photo, le choix d’un ordinateur personnel, l’intelligence artificielle et beaucoup plus encore. Lien vers le video. Lien vers la version audio.
Hier soir, quand je suis allé furtivement sur Facebook pour y publier le lien vers mon blogue, je me suis attardé quelques instants à consulter mon fil Facebook. Le premier “post” était celui d’un ami à moi, le second une suggestion pour m’abonner à groupe Facebook, puis une publicité, puis des vidéos verticaux aux sources douteuses, ensuite un poste de quelqu’un que je connais à peine, ensuite un post d’un groupe et ensuite une publicité.
Cet article marque le départ officiel d’un nouveau blogue, de mon blogue.
D’abord, si je lisez ce texte, c’est que vous êtes au bon endroit et je vous souhaite la bienvenue. Je vous présente le fruit d’un petit projet qui mijote dans ma tête depuis un bon moment déjà: avoir un espace à moi, sur le web, à l’abri des réseaux sociaux, et en français.
Pourquoi un blogue, en 2025? L’idée d’avoir un blogue vient du désir de m’exprimer sur des sujets de mon choix sur une “plateforme” de mon choix.
Aujourd’hui je suis allé diné avec un ancien collègue à moi du temps que j’étais à la Ville de Montréal. Nous avons parlé de pleins de trucs, de la vie professionnelle et personnelle, de voyages, etc. Notre dernière rencontre remontait à au moins un an et demi. J’ai appris que d’autres collègues avec qui je travaillais au quotidien sont maintenant à leur retraite. C’est un rappel que le temps passe… vite. Ça m’a donné un coup.
J’ai partagé le lien vers ce blogue à quelques amis proches pour connaître leurs réactions et obtenir des commentaires. En anglais, ce genre de début de produit porte le nom de “soft launch”. Cette stratégie est utilisée pour valider que tout est ok avant un lancement officiel. Je comprends que je ne suis pas en train de lancer une révolution, mais c’est juste amusant de faire le parallèle.
J’ai un collègue au travail la semaine dernière qui a envoyé une série de courriels d’information portant sur divers sujets… et son dernier de la série avait comme objet “Personne ne s’intéresse à ce que je dis”. Devinez quel courriel j’ai lu en premier? Ça me donne une idée comme titre pour mon premier article officiel pour le lancement publique de ce blogue. J’appelle ça du marketing.
Je trouve ça plus intimidant d’avoir un site web, un blogue, que d’être présent sur Facebook et être mêlé dans la masse. Ici, je suis nu devant mes lecteurs et lectrices (ou presque!).
La plus meilleure ville du monde. Elle est belle, et laide aussi, diversifiée, vivante. Je l’habite depuis si longtemps. Elle vieillie bien. Elle est aussi mal aimée. N’est-ce pas le lot des grandes villes?
